Économie du Portugal

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Portugal
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Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

L'économie du Portugal est basée sur un système capitaliste. En 2005, le Rapport Global de Compétitivité publié par le Forum économique mondial place le Portugal en 22ème position devant des pays et des territoires comme l'Espagne, l'Irlande, le France, Hong Kong et la Turquie. Dans le classement des technologies, le Portugal était à la 20ème place, et dans le classement des institutions publiques, le Portugal est classé 15ème meilleur.

Les principales industries incluent : des raffineries de pétrole, des usines pétrochimiques, de la production de ciment, de la construction automobile et navale, des industries électriques et électroniques, de l'industrie papetière, des industries de moulage par injection, des industries textiles, des industries de fabrication de chaussures, des tanneries, des fabriques de meubles , des ateliers de céramique, des industries agroalimentaires (boissons et nourriture), de la production de liège (premier producteur mondial). Un tiers des produits manufacturés sont exportés. Le Portugal est le cinquième producteur de tungstène au monde, et le huitième producteur de vin.

Le secteur tertiaire s'est développé : il produit 66% du PIB et emploie 52% de la population active. Les taux de croissance les plus significatifs sont trouvés dans le secteur commercial. Cela est dû à l'introduction des moyens modernes de distribution, de transport et de télécommunications.  Financial tertiary have benefited from privatisation  ⇔  Les financiers du tertiaire ont bénéficié de la privatisation, gagnant également en efficacité. Le tourisme s'est développé de manière significative et génère approximativement 5% de la richesse produite au Portugal.

La plupart des importations viennent des pays de l'Union européenne : de l'Espagne, de l'Allemagne, de l'Italie et du Royaume-Uni. La plupart des exportations vont aussi vers les pays membres de l'Union européenne.

Bien qu'étant très heut par rapport à la moyenne mondiale, le PIB par habitant du Portugal est parmi les plus bas des pays d'Europe de l'ouest. Cependant, une recherche menée par l'Economist Intelligence Unit sur la qualité de vie place le Portugal en 19ème place des pays ayant la meilleur qualité de vie du monde, devant d'autres pays développés économiquement et technologiquement comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou la Corée du Sud.

En Avril 2007, l'hebdomadaire The Economist décrivit le Portugal comme "un nouveau malade d'Europe". Durant cette même année, le taux de chômage atteignit 8,4% - le taux le plus haut depuis deux décennies.

Le pays s'est qualifié pour l'Union économique et monétaire en 1998 et a conjointement adopté l'euro le 1er janvier 1999.

Le Portugal est membre de l'OCDE et de l'UE.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] L'Empire colonial portugais

Durant la période de l'Empire colonial portugais, qui débuta au 15ème siècle et qui dura jusqu'à la Révolution des Œillets en 1974, l'économie du Portugal était centrée sur le commerce et sur l'extraction des [[Matière première|matières premières] dans ses possessions coloniales, principalement en Asie (épices, soie, teintures, porcelaine et gemmes), Afrique (ivoire, bois de construction, huile et diamands) et Amérique du Sud (canne à sucre, teintures, bois et or). Le pays, avec un empire transcontinental abondant de ressources naturelles et de vastes étendues inexploitées, était parmi les plus puissantes nations du monde. En 1822, la colonie portugaise du Brésil devint un État indépendant, cependant, jusque 1974, le Portugal parvint à préserver ses colonies en Afrique, dont l'Angola et le Mozambique, des territoires qui ont bénéficié de taux élevés de croissance économique et de niveaux inégalés de développement jusqu'au départ des Portugais en 1975.

[modifier] Les événements militaires de 1974

La période consécutive à la Révolution des Œillets est caractérisée par des troubles et une récession économique lorsque les industries furent nationalisées et les effets négatifs de la séparation entre le Portugal et ses anciens territoires apparurent. L'industrie lourde s'arrêta brusquement. Tous les secteurs économiques de la manufacture, de l'exploitation minière, de la chimie, de la défense, de la finance, de l'agriculture et de la pêche furent en chute libre. En une nuit, le Portugal, qui était alors le pays à la plus forte croissance économique en Europe de l'Ouest, devint le pays à la plus faible croissance économique - il éprouva en fait plusieurs années de croissance négative. Cela fut amplifié par une émigration massive de travailleurs expérimentés et d'entrepreneurs à cause de l'intimidation politique, et par les coûts de logement au Portugal de milliers de réfugiés des anciennes provinces d'outremer d'Afrique - les retornados.

Après les remous de la Révolution des Œillets de 1974, la base de l'économie portugaise changea profondément. L'économie portugaise avait déjà changé significativement en 1973 avant le coup d'État de gauche, comparé à son état en 1961 - le produit total (indicateur : PIB) s'était développé de 120 pour cent en valeur réelle. La période pré-révolutionnaire était clairement caractérisée par un fort taux de croissance du PIB (6,9%), de la production industrielle (9%), de la consommation des ménages (6,5%), et de la formation de capital brut fixe (7,8%). Le taux de croissance des exportations portugaises durant la période de 1959 à 1973 était important : 11% par année. En 1960, l'importance des exportations était due à quelques produits : les conserves de poisson, le liège brut ou manufacturé, les textiles de coton et la vin. Par contraste, au début des années 1970 (avant le coup d'État de 1974), la liste des produits exportés par le Portugal reflétait une diversité significative de produits, y compris  consumer and capital goods  ⇔  merci d'apporter votre expertise, et de préciser. Quelques branches de l'industrie portugaise s'orientèrent vers l'exportation, et en 1973, plus d'un cinquantième des produits manufacturés portugais furent exportés.

[modifier] Structure économique

La part de la pêche et de l'agriculture dans la richesse nationale s'est réduite en quelque décennies. Ces deux secteurs employent encore 13% de la population active mais ne génerent plus que 4% du PIB (contre environ 25 % en 1960). Durant cette période, le secteur tertiaire s'est développé, représentant aujourd'hui 66% du PIB et 52% de la population active. Les 30% restants du PIB sont essentiellement générés par les secteurs de la construction et de l'énergie

[modifier] Ressources naturelles

[modifier] Agriculture

[modifier] Industrie

[modifier] Services

[modifier] Voir aussi


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