Économie du Viêt Nam

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L’économie du Viêt Nam' enregistre, depuis la fin des années 1980, une croissance économique de plus en plus affirmée, suite aux années difficiles due à la Guerre du Vietnam.

Le Sud, très fertile, cultive surtout le riz. Produit de base essentiel, cet aliment est aussi un produit d'exportation. Le Viêt Nam est le troisième exportateur mondial de riz. Les ressources minières et l'industrie lourde se concentrent en revanche vers le Nord. Le principal produit d'exportation, le pétrole, représente 20% des revenus du commerce extérieur.

Le Viêt Nam fait partie de la Coopération Économique Asie Pacifique (APEC) ainsi que de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) depuis le 11 janvier 2007.

Sommaire

[modifier] Exportations

[modifier] Économie politique vietnamienne

L’historien américain Joseph Buttinger a intitulé son livre sur le Viêt nam de Smaller dragon. [1]. L'économiste français Michel Herland a intitulé le sien "Le Vietnam en mutation" [2] pour insister sur l'importance de la politique de modernisation et de libéralisation initiée dans les années 1980 et qui est à l'origine du décollage impressionnant de l'économie vietnamienne.

Directement accolé à la Chine méridionnale, le Viêt Nam est le plus proche de la métropole civilisatrice chinoise de tous les pays sinisés que sont le Japon et la Corée, tandis que Taiwan, Hong Kong et Singapour sont des Chines périphériques par leur histoire.

[modifier] La Bataille du riz

Elle a commencé par une réforme agraire réussie qui a pu enrichir sa nombreuse population rurale et créer une demande intérieure solvable de petites machineries agricoles pour lancer la petite industrie légère locale.

Une fois la production agricole faite, le Viêt Nam exporte le surplus de riz suivant cette figure à la fin du XXe siècle siècle.

  • 4e rang mondial de production avec 34,61 Mégatonnes (la Chine est au 1er rang avec 167, 62 Mégatonnes);
  • 3e rang mondial d’exportation avec 2 Mégatonnes (la Chine est au 4e rang avec 1,4 Mégatonne). La différence entre production et exportation correspond à la consommation intérieure.

Mêmes très modestes, ces performances ont permis le développement de l’industrie agro-alimentaire qui installe les infrastructures pour le tourisme de la seconde phase. Après le tourisme arrive l’industrie textile qui s’engouffre à travers les portes ouvertes par le "textile chinois".

Malgré sa particularité de zone frontalière, An Giang peut être le modèle de ce schéma de développement économique.

[modifier] L’industrialisation

La houille et le pétrole soutiennent le développement industriel, à la manière de Taiwan qui en est dépourvu, comme Hong Kong et Singapour. Cette industrialisation commence par des produits simples et peu coûteux pour les marchés d’Afrique et d’Amérique latine en un premier temps. Faisant partie de la Francophonie, le premier marché d’exportation se situe dans ce secteur, sans exclusivité, dans la diversification.

  • Entre Marx et Confucius, le Viêt Nam a choisi Confucius dans ses guerres d'indépendance et de réunification et dans 'Économie politique asiatique. Il reste, néanmoins, les symboles pour le culte des ancêtres et des héros nationaux. Selon Paul Mus [3], le premier geste de Sa najesté Bao Dai à Hanoï, en visite à sa capitale du Nord a été de se rendre aux petits appareils religieux pour le culte des combattants d'autodéfense du Viêt Minh tués au cours de l'insurrection de 1946.

[modifier] Notes

  1. Praefer, New York, 1975.
  2. la Documentation française, Paris, 1999
  3. Viêt Nam. Sociologie d'une guerre", Seuil, Paris, 1952

[modifier] Liens externes

Vidéos sur Canal IRD - Transformations de l’agriculture au nord du Vietnam


  Coopération économique Asie-Pacifique (APEC)  v · d · m 
Australie | Brunei | Canada | Chili | République Populaire de Chine | Hong Kong | Indonésie | Japon | Malaisie | Mexique | Nouvelle-Zélande | Papouasie-Nouvelle-Guinée | Pérou | Philippines | Russie | Singapour | Corée du Sud | Taïwan | Thaïlande | États-Unis | Viêt Nam


Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)