Économie du Canada

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Canada Indicateurs économiques
Toronto, le centre financier du Canada
Monnaie	Dollar canadien (CAD)
Année fiscale	1er Avril - 31 Mars
Organisations internationales	NAFTA, OCDE, OMC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale)	{{{pib}}}
Produit intérieur brut en PPA	US$ 1,114 trilliards (2005)
Rang pour le PIB en PPA	13 (2004)
Croissance du PIB	2,4% (2004)
PIB par habitant en PPA	US$ 34 273
PIB par secteur	agriculture : 3% (2004) industrie : 30% (2004) services : 67% (2004)
Inflation (IPC)	2,2% (2008)
Pop. sous le seuil de pauvreté	mesure non harmonisé[1]
Indice de développement humain (IDH)	31,5%
Population active	17,37 millions (2004)
Population active par secteur	agriculture : 2% (2000) industrie : 22% (2000) services : 75% (2000)
Taux de chômage	5,8% (2008)
Principales industries	avions, voitures, minéraux, produits alimentaires, produits du bois e dérivés, pétrole et gaz naturel
Commerce extérieur
Exportations	US$ 315,6 billions (2004)
Biens exportés	Véhicules motorisés et pièces détachées, machines industrielles, avions, équipements de télécommunication, produits chimiques, plastique, fertilisants, pâte de bois, pétrole brut, électricité, aluminium
Principaux clients	États-Unis 79%, Royaume-Uni 2,5%, Japon 2,3% (2006)
Importations	US$ 256,1 billions (2004)
Biens importés	Machines, véhicules motorisés et pièces détachées, pétrole brut, produits chimiques, électricité
Principaux fournisseurs	États-Unis 66%, Japon 2,9%, Royaume-Uni 2,4% (2006)
Finances publiques
Dette publique	$CAD 454,8 milliards (2008) (fédéral)
Dette extérieure
Recettes publiques	$CAD 241,9 milliards (2008)(fédéral)
Dépenses publiques	$CAD 208,1 milliards (2008)(fédéral)
Aide au développement	$CAD 5 milliards (2010)
Sources :  [1][2] Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

L'économie du Canada est une des plus influentes au niveau mondial, de type capitaliste, favorisée par sa proximité avec les États-Unis et divers traités commerciaux comme le traité sur l'automobile (Canada-United States Automotive Agreement) de 1965, l'accord de libre-échange canado-américain (ALE ou FTA en anglais) de 1989 et l'Accord de libre-échange nord-américain (NAFTA) de 1994. Avec de grandes réserves de ressources naturelles et une population active hautement formée, le Canada profite de solides perspectives économiques, qui ont permis une croissance annuelle de, en moyenne, 3%, depuis 1993. Actuellement, le Canada possède la 13ème plus grande économie du monde sur le critère du PIB PPA [3], ou la 9ème plus grande du monde sur le critère du PNB PPA [4].

Sommaire 1 Histoire 2 Politique budgétaire 3 Politique monétaire 3.1 Inflation 3.2 Taux directeur 4 Monnaie 5 Entreprises 6 Secteur Primaire 6.1 Agriculture et élevage 6.2 Pêche 6.3 Sylviculture 7 Secteur secondaire 7.1 Manufacture 7.2 Industrie minière 7.3 Construction 8 Secteur tertiaire 8.1 Tourisme 8.2 Transports 8.3 Énergie 9 Population active 10 Relations commerciales 10.1 Avec les États-Unis 10.2 Avec les autres pays 11 Problèmes 11.1 Inter-provinciaux 11.2 Avec les États-Unis 11.3 Avec les autres pays 12 Notes et références 13 Bibliographie 14 Liens internes 15 Liens externes

[modifier] Histoire

Avant l'arrivée des premiers européens au Canada, les espagnols et les scandinaves pêchaient déjà dans l'océan Atlantique, à proximité de l'actuelle province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Dans les débuts de la colonisation européenne du Canada, la principale source de revenue était la chasse et le commerce de peaux. Les britanniques s'installèrent au Nord et au Nord-Ouest du Canada, dans les actuelles provinces de Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba et dans les actuels territoires de Nunavut, Territoires du Nord-Ouest et Yukon. Ce vaste territoire, très peu peuplé, avec 300 habitants européens à son apogée, fut administré par la Compagnie de la Baie d'Hudson. Au même moment, les Français s'installèrent à l'Est du Canada, dans ce que sont actuellement les provinces de l'Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario et Québec. Ce territoire était connu sous le nom de Nouvelle-France.

Les commerçants français et anglais explorèrent la région et firent des échanges commerciaux avec les tribus indigènes telles que les algonquins, iroquois et les hurons, échangeant les peaux d'animaux contre des objets de pacotille comme des billes de verre. D'autres commerçants préféraient chasser directement les animaux dont la peau était ensuite vendue en Europe.

Durant le XIX^e siècle, l'économie du Canada est devenue plus dépendante de l'agriculture, l'élevage et l'exploitation minière. L'importance de la chasse diminua de manière drastique. Pourtant, étant donnée l'immense taille du pays, l'économie du Canada variait d'une région à l'autre. En Ontario, la principale source de revenus était l'agriculture et l'exploitation minière. La province était alors un des plus grands pôles d'agriculture et d'élevage du monde. Le Québec était le centre industriel, ferroviaire, portuaire et bancaire du Canada, ainsi que le plus grand producteur d'électricité. Les provinces de l'Atlantique dépendaient considérablement de la pêche, et les provinces du Centre-Ouest de l'agriculture (particulièrement de la culture du blé).

Durant les premières décennies du XX^e siècle, l'Ontario connut un rapide processus d'industrialisation. La province devint un grand centre industriel et bancaire, le Québec conservant cependant son statut de meneur. L'économie des provinces de l'Atlantique se mit à dépendre principalement de la production du bois et de ses dérivés, pendant que dans le Centre-Ouest, la principale source de revenus continuait à être l'agriculture à l'exception de la Colombie-Britannique, qui, grâce à Vancouver, devint le principal pôle bancaire de l'Ouest canadien.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Canada connût un rapide processus d'industrialisation. L'économie prospéra durant deux décennies, mais la rapidité de la croissance économique provoqua un manque de main-d'œuvre qualifiée. Pour tenter de solutionner ce problème, le pays ouvrit ses portes aux immigrants de toutes nationalités dans les années 1960.

Jusqu'aux années 1960, Montréal se maintint capitale financière du Canada. Cependant, beaucoup des entreprises et commerces installés dans cette ville et dans la province étaient contrôlées par des anglophones, qui dominaient l'économie québécoise depuis le début du XIX^e siècle. Les meilleurs postes de travail étaient réservés à ceux parlant anglais couramment. Bien, qu'il y ait d'autres facteurs, ce fut une importante cause du nationalisme québécois, qui culmina à la promulgation de lois qui rendirent obligatoire l'usage du français dans les entreprises de plus de 50 employés. Cela amena plusieurs entreprises financières, siégeant à Montréal, jusqu'alors capitale financière du Canada, à se déplacer à Toronto. Les entreprises multinationales dont le marché s'étendait au-delà des frontières du Québec se déplacèrent également à Toronto, qui devint définitivement la capitale financière du Canada dans les années 1970.

Peu de temps après la seconde guerre mondiale, de grandes réserves de pétrole furent découvertes dans la province d'Alberta, ce qui permit son rapide essor économique, principalement après le premier choc pétrolier en 1973. Actuellement, Calgary et Edmonton sont de grands pôles ferroviaires, industriels et financiers et l'économie de la province a une croissance plus rapide que dans le reste du pays.

En 1989, le Canada signa avec les États-Unis l'accord de libre-échange canado-américain (FTA). En 1994, dans l'accord de libre-échange nord-américain (NAFTA), les termes de l'ancien traité de libre commerce inclurent le Mexique comme nouveau membre.

Durant les années 1970, l'économie canadienne entra dans une période de récession qui perdura jusqu'à la fin des années 1980. Les dépenses gouvernementales augmentèrent significativement et le budget du gouvernement généra des déficits croissants, de l'ordre de plusieurs milliards de dollars américains. En 1993, Paul Martin devint ministre des finances du Canada. Dans les dix années suivantes l'économie du Pays s'améliora, en partie à cause des coupes sur les taxes commerciales, mais aussi grâce au FTA et au NAFTA. La dette gouvernementale de 36 milliards de dollars américains fut payée, le déficit gouvernemental de 42 milliards de dollars fut annulé (actuellement, l'excédent budgétaire du gouvernement canadien est de 6 milliards de dollars) et le pourcentage du total de la dette interne du pays en relation avec son PIB fut diminué de 71,2% en 1993 à 53% en 2003, quand Martin devint le nouveau premier ministre du pays. Le Canada continua à prospérer économiquement depuis lors.

Actuellement, la croissance de l'économie du Canada est l'une des plus rapides parmi les pays développés. Son taux de chômage est actuellement à 6,4%, le plus bas taux du pays sur les quatre dernières décennies.

Voir aussi Catégorie:Histoire économique du Canada.

[modifier] Politique budgétaire

La politique budgétaire du Canada est énoncée par le Gouvernement du Canada lorsque celui-ci dépose son budget annuel à la Chambre des Communes. Cette politique influence l'économie en ce qui a trait notamment aux subventions et allocations allouées par le Gouvernement. La politique budgétaire indique en outre les taux d'imposition sur le revenu ainsi que les modifications aux taux de la taxe de vente, de la taxe d'accise ainsi que des autres types de revenus du Gouvernement du Canada.

[modifier] Politique monétaire

[modifier] Inflation

« La Banque du Canada vise à maintenir l'inflation au taux visé de 2%, soit le point médian de la fourchette cible de 1 à 3%. Bien que la cible de maîtrise de l'inflation soit exprimée en fonction de l'IPC global, la Banque se sert plutôt de l'indice de référence pour mesurer l'inflation tendancielle et guider ses décisions. Le taux d'accroissement de cet indice fournit une mesure plus fiable de la tendance fondamentale de l'inflation et constitue un meilleur indicateur de l'évolution future de l'IPC global ». (extrait pris sur le site Web de la Banque du Canada).

Indice des prix à la consommation (IPC global) « Mesure de l'évolution des prix publiée par Statistique Canada et obtenue en comparant le prix de détail d'un « panier à provisions » typique de biens et de services à deux dates différentes ». (extrait pris sur le site Web de la Banque du Canada).

Indice de référence « Variante de l'indice des prix à la consommation qui exclut huit des composantes les plus volatiles de ce dernier (les fruits, les légumes, l'essence, le mazout, le gaz naturel, les intérêts sur les prêts hypothécaires, le transport interurbain et le tabac — qui représentent 16% du panier de l'IPC) ainsi que l'effet des modifications des impôts indirects sur les autres composantes. (Jusqu'en mai 2001, la Banque du Canada utilisait comme indice de référence l'IPC hors alimentation, énergie et effet des modifications des impôts indirects) ». (extrait pris sur le site Web de la Banque du Canada).

[modifier] Taux directeur

La politique monétaire du Canada est mise en œuvre par la Banque du Canada, laquelle influe sur les taux d'intérêt à court terme, et ce, en annonçant les fluctuations à la hausse ou à la baisse de son taux directeur, le taux cible du financement à un jour. En influant ainsi sur le taux directeur, la Banque du Canada s'assure un contrôle sur tous les autres taux d'intérêts tels que les taux de prêts hypothécaires, personnels, etc. De plus, cette influence sur les taux peut avoir une incidence sur les variations du taux de change du dollar canadien.

[modifier] Monnaie

La monnaie utilisée au Canada :

• Un cent
• Cinq cents
• Dix cents
• Vingt-cinq cents
• Cinquante cents (rare)
• Un dollar (En monnaie depuis 1986-1987)
• Deux dollars (En monnaie depuis le 19 février 1996)

Liens apparentés : (Visiter le site de la Monnaie royale canadienne)

Les billets de banque utilisés au Canada :

• Un dollars (impression arrêtée en 1986-1987)
• Deux dollars (impression arrêtée en 1996)
• Cinq dollars
• Dix dollars
• Vingt dollars
• Vingt-cinq dollars (Impression arrêtée en 1937)
• Cinquante dollars
• Cent dollars
• Cinq cent dollars (Impression arrêtée en 1937)
• Mille dollars (Impression arrêtée en 2005)

Liens apparentés : (Visiter le site de la Banque du Canada)

[modifier] Entreprises

[modifier] Secteur Primaire

[modifier] Agriculture et élevage

Les terres agricoles couvrent environ 7% du Canada. Plus de trois quarts de cette surface utilisée pour la culture de produits agricoles est localisé dans les provinces de centre-Ouest du pays. Ces provinces produisent, principalement, du blé, dont le Canada est l'un des plus grands producteurs mondiaux. La moitié de tout le blé produit au Canada est cultivé dans la Saskatchewan. Le second plus grand producteur de blé du pays est l'Alberta, puis ensuite vient le Manitoba. Les provinces du centre-Ouest se distinguent également pour leur élevage. L'Alberta, qui possède le plus grand cheptel de canadiennes (ou Bos taurus, race bovine canadienne) du pays, est la province avec le meilleur indice de productivité de viande bovine du Canada, la plus grande part étant transportée et commercialisée dans le reste du pays ou exportée aux États-Unis.

Ayant le soucis de la diversification des produits cultivés, les fermiers de la région se sont mis à cultiver également les lentilles, le colza et le ginseng pour répondre à la demande croissante dans le pays pour ces produits. La Colombie-Britannique est la plus grande productrice de viande de poulet et d'œuf du pays.

À l'Est du Canada, la plus grand part des produits agricoles est cultivée dans les plaines des grands lacs et dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Les étés chauds du sud de l'Ontario et du Québec et la longue saison de culture dans cette région permettent la culture d'une grande variété de produits, comme la laitue, le concombre, le maïs, les pommes, les fraises et le tabac. Le Québec est le plus grand producteur de lait du Canada, possédant le deuxième plus grand cheptel de bovins du pays. La province francophone est également la plus grande productrice de produits alimentaires dérivés du lait. L'Ontario, pour sa part, est le second producteur de lait et possède le troisième plus grand cheptel de bovins. Dans les province de l'Atlantique, le principal végétal cultivé est la pomme de terre.

Secteur primaire du Canada

Activité  % PIB Agriculture et élevage 2% Pêche 0,5% Sylviculture 0,5% Total 3%

Travailleurs  % Emplois 347 400 2% 26 850 0,2% 50 mil 0,3% 434 250 2,5%

Les agences du gouvernement canadien établissent des plafonds de production et des subventions qui aident à protéger l'agriculture et l'élevage du pays de prix fluctuants et des produits étrangers. De telles agences favorisent la vente de ce qui est produit par les producteurs, les aidant par un apport de services et de produits nécessaires à l'activité agricole.

[modifier] Pêche

La pêche est l'activité économique la plus ancienne du Canada. Les Grands Bancs, localisés immédiatement à l'est de la Nouvelle-Écosse, la Nouvelle-Brunszick et Terre-Neuve-et-Labrador, contiennent de grands bancs de poissons, constituant l'une des plus grandes réserves mondiales. L'industrie piscicole des provinces de l'Atlantique capture essentiellement des écrevisses, langoustes, crevettes et des carpes. Les autres espèces animales marines (toutes des poissons), qui aussi avaient de la valeur économique pour les pêcheurs, ont diminué de manière drastique dans les dernières décennies à cause d'une pêche excessive. Ce problème est si grave que la pêche fut interdite dans les eaux immédiatement à l'Est de Terre-Neuve-et-Labrador en 2000, ce qui a ruiné l'économie piscicole de la province. En Colombie-Britannique, l'espèce la plus pêchée est le saumon. La Colombie-Britannique est la région qui détient le plus grand pourcentage de captures de saumon de toute l'Amérique du Nord.

[modifier] Sylviculture

Près de 40% de la surface du Canada est couverte par les forêts boréales, ce qui lui permet d'être le plus grand exportateur de bois (et dérivés) et un des plus grands producteurs de feuilles de papier du monde. Cette production est destinée tant au marché intérieur qu'aux États-Unis qui constituent le principal client, la Colombie-Britannique étant en tête dans ce secteur, suivie par le Québec et l'Ontario.

Voir aussi exploitation forestière au Canada.

[modifier] Secteur secondaire

secteur secondaire du Canada

Activité  % PIB Manufacture 18% Construction 5% Exploitation minière 4% Total 27%

Travailleurs  % Emplois 2 605 500 15% 868 500 5% 260 550 1,5% 3 734 550 21,5%

[modifier] Manufacture

L'Ontario et le Québec produisent plus de 75% de tous les produits industrialisés fabriqués au Canada, Toronto et Montréal étant les principaux centres de l'industrie manufacturière du pays. Automobiles, camions, pièces automobiles et avions sont les principaux produits fabriqués au Canada, dans la  quesito  ⇔  question de la valeur économique totale des produits fabriqués. Ensuite le traitement industriel des aliments en général. La valeur économique totale d'un produit est la différence entre la valeur économique de la matière première utilisée pour la fabrication d'un produit donné et la valeur économique du produit industrialisé obtenu.

Le Canada ne possède pas d'entreprise fabriquant des voitures ou des camions. A la place, plusieurs entreprises d'automobiles américaines et japonaises fabriquent leurs véhicules au Canada, spécialement dans l'Ontario, mais aussi au Québec. Une partie des véhicules fabriqués dans le pays est destinée au marché canadien, mais la majorité va aux États-Unis. D'un autre côté, le Canada est un meneur mondial dans la production d'avions et de rames de métro, grâce à Bombardier Inc.. La plupart des fabriques de l'entreprise Bombardier est localisée dans la région métropolitaine de Montréal.

Les autres secteurs importants de manufacture du Canada sont l'industrie pétrochimique, l'industrie sidérurgique et l'industrie de fabrication de produit électroniques et de matériel de télécommunication.

[modifier] Industrie minière

Le Canada est l'un des plus grands producteurs d'aluminium, cuivre, fer, nickel, or, uranium et de zinc. L'Ontario possède de grandes réserves d'aluminium, cuivre, nickel, fer, titane et de zinc. La province d'Ontario est la meneuse nationale dans l'extraction de ressources minières, et la plus grande fournisseuse de nickel du monde. Le Québec possède de grandes quantités de fer, zinc et d'amiante. La plus grande productrice de fer du Canada est Terre-Neuve-et-Labrador. La Colombie-Britannique est la plus grande productrice de cuivre du pays, alors que la Nouvelle-Brunswick est la plus grande productrice de zinc du Canada. Les réserves d'uranium de Saskatchewan sont les plus grandes du monde. La variété et la disponibilité des produits miniers du Canada font du pays un des plus grands exportateurs mondiaux de produits miniers en général.

Les deux ressources minérales les plus importantes sont, cependant, le pétrole et le gaz naturel. La province d'Alberta possède de grandes réserves de ces ressources naturelles, et est la meneuse nationale dans l'extraction des deux ressources. Alberta possède également de gigantesques réserves de bitume. Le bitume peut être traité pour être transformé en pétrole, mais actuellement ce procédé est économiquement non viable car trop cher. Dans le futur, cependant, dans le cas où un processus plus économique serait découvert pour transformer le bitume en pétrole, le Canada pourrait facilement devenir un des plus grands fournisseurs de pétrole du monde.

[modifier] Construction

L'industrie de construction du Canada est premièrement concentrée dans les principales villes du pays, où plusieurs immigrants s'installent quotidiennement. Ceci inclue les villes de Calgary, Edmonton, Montréal et spécialement Toronto. Cette industrie est très forte à Toronto, où plusieurs édifices et gratte-ciels sont en cours de construction ou planifiés. Toronto est la seconde ville la plus active dans la construction de gratte-ciels du monde, perdant de peu contre Shanghai.

[modifier] Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est responsable de plus de 67% du PIB du Canada. Les services communautaires, commerciaux et personnels, qui incluent une grande variété de services tels que l'éducation, la santé, les hôtellerie et les loisirs, sont pour 22% du PIB du Canada et la plus grande source de revenus du pays. Les opérations financières sont la seconde plus grande source de revenus du pays. Toronto et Montréal sont les principaux centres financiers du Canada. Toronto abrite la principale bourse des valeurs du pays, le Toronto Stock Exchange, qui est la seconde plus active de tout le continent américain, et la sixième plus active du monde. Montréal et Vancouver possèdent également des bourses des valeurs, de moindre importance.

[modifier] Tourisme

Le tourisme est l'une des principales sources de revenu du Canada. Le pays est le cinquième plus visité par les touristes étrangers, se trouvant juste derrière la France, l'Espagne, les États-Unis et l'Italie. Le pays possède divers points d'intérêt qui varient de région en région. Toronto, Montréal et Vancouver sont les villes les plus visitées du pays.

[modifier] Transports

Secteur tertiaire du Canada

Atividade  % PIB Sociétés de Services 22% Services financiers et immobiliers 19% Commerce de gros et au détail 11% Transports et télécommunications 9% Services gouvernementaux 6% Services publiques 3% Total 70%

Travailleurs  % Emplois 6 600 600 38% 1 042 200 6% 2 779 200 16% 1 737 000 10% 868 500 5% 173 700 1% 13 201 200 76%

Le Canada possède plusieurs régions accidentées qui sont de grands obstacles au transport, comme les montagnes, de grands lacs et de grandes forêts. Malgré cela, le pays possède un système de transport moderne, et l'un des plus développés du monde.

Le réseau ferroviaire du Canada possède plus de 80 mille kilomètres de voies. C'est le troisième plus grand réseau ferroviaire du monde, derrière celui des États-Unis et la Russie. Les deux principales sociétés ferroviaires du pays sont le Canadien National et la Canadian Pacific Railway, cette dernière étant la plus grande transcontinentale du monde, et ayant été inaugurée en 1884. Les deux sociétés sont contrôlées par des entreprises privées. La VIA Rail est un service ferroviaire interurbain pour voyageurs administré par le gouvernement canadien. Montréal est le plus grand pôle ferroviaire du pays, suivi par Calgary et Toronto. Toronto et Montréal possèdent des systèmes modernes de métro.

Les autoroutes connectent les principales villes du Canada entre elles. Parmi elles se distinguent la Trans-Canada Highway, qui s'étend sur huit mille kilomètres depuis l'Océan Pacifique jusqu'à l'Océan Atlantique, et l'autoroute 401, ou Macdonald-Cartier Freeway, l'autoroute la plus utilisée du monde. Montréal est le principal pôle routier du Canada, suivi par Toronto et Calgary. Montréal possède un système étendu de voies rapides.

Les principaux centres portuaires du pays sont Vancouver, Montréal, Halifax, Saint-Jean et Toronto. La Voie maritime du Saint-Laurent permet le trafique de grands navires entre l'océan Atlantique et les grands lacs. Les principaux |centres aéroportuaires du pays sont Toronto, Vancouver et Montréal. l'Air Canada est la principale Compagnie aérienne du pays.

[modifier] Énergie

Le Canada est un des plus grands consommateurs par tête d'énergie du monde, premièrement à cause de son économie industrialisée et à cause de son climat rigoureux en hiver. Le Canada possède de grandes sources d'énergies renouvelables, telles que divers fleuves et lacs, de forts vents constants dans la région centrale et les plus grandes variations de marée dans la Baie de Fundy en Nouvelle-Écosse. Le pays se distingue également par ses réserves d'énergie non-renouvelables. Le Canada possède les plus grandes réserves d'uranium du monde en Saskatchewan, et de grandes réserves de pétrole et de gaz naturel en Alberta. Cette dernière possède également les plus grandes réserves de sable bitumineux du monde.

Près de 60% de l'électricité gérée dans le pays est produite dans des centrales hydroélectriques, 18% est produite dans des centrales nucléaires, 12% dans des centrales thermiques fonctionnant au gaz naturel, 8% dans des centrales thermiques fonctionnant au charbon et 2% à partir d'autres sources d'énergie. Toutes les provinces du Canada, à l'exception de l'île-du-Prince-Édouard, gèrent quelques excédents d'électricité (particulièrement au Québec), qui est exporté vers les États-Unis. Le Canada fait partie du peu de pays développés qui exporte de l'énergie vers d'autres pays. L'exportation d'électricité vers les États-Unis est une source de revenus importante pour le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador.

[modifier] Population active

En 2004, la population active du Canada était de 17,37 millions de travailleurs. Actuellement, près de 72,5% des personnes de sexe masculin ayant plus de 18 ans font partie de la population active canadienne, retrouvant le pourcentage de 1981, quand le pourcentage atteignait son maximum, de 78,7%, après le Seconde Guerre mondiale. Actuellement, près de 59% des personnes de sexe féminin ayant plus de 18 ans font partie de la population active. Le revenu moyen annuel d'un homme est de près de 40,7 mille dollars canadiens, alors que celui d'une femme est de 28,4 mille dollars canadiens. Approximativement 35% de la population active fait partie d'un syndicat. 2% des agriculteurs sont membre d'un syndicat, alors que près de 80% des personnes travaillant en administration publique font partie d'un syndicat.

[modifier] Relations commerciales

[modifier] Avec les États-Unis

Le Canada est le plus grand partenaire commercial des États-Unis. Le commerce réalisé quotidiennement entre les deux pays dépasse le 1,4 milliard de dollars canadiens. En comparaison, cette valeur dépasse le commerce américain entre tous les pays de l'Amérique latine ajoutés, en 1999. La valeur des exportations américaines pour le Canada excède la valeur des exportations américaines pour l'Union européenne. Le seul commerce réalisé sur le pont Ambassadeur, entre Windsor (Ontario) et Detroit (Michigan) vaut toutes les exportations américaines au Japon. L'importance du Canada pour les États-Unis n'est pas seulement un phénomène apparaissant à proximité des frontières américaines avec le Canada : ce dernier est la principale destination internationale des produits de 35 des 50 États américains.

Le commerce bilatéral a augmenté de près de 50% entre 1989, quand le FTA est entré en application, et 1994, quand le NAFTA est entré en application, se substituant au traité réalisé en 1989. Depuis lors, le commerce international a augmenté de autour de 40%. Le NAFTA a depuis diminué graduellement les barrières existantes entre les pays membres (Canada, États-Unis et Mexique), et a libéralisé les règles en divers domaines tels que l'agriculture, les services, l'énergie électrique, les services financiers et les investissements. Le NAFTA est la plus grande place de libre commerce du monde, avec ses 440 millions d'habitants.

La plus importante composante du commerce américain avec le Canada est le secteur de l'automobile. Sous les termes du traité de l'automobile (Canada-United States Automotive Agreement) de 1965, lequel ôta toutes les barrières douanières au commerces des voitures, camions et pièces automobiles entre les deux pays, le commerce bilatéral en produits de l'industrie automobile crût de 715 millions de dollars en 1964 à 104,1 billions de dollars en 1999. Ces termes furent incorporés aux traités réalisés en 1989 et 1994.

Les États-Unis sont le plus grand marché d'exportation de produits agricoles du Canada. Un tiers de tous les produits alimentaires canadiens sont exportés pour les États-Unis. Réciproquement, le Canada est le second plus grand marché d'exportation des États-Unis. Le Canada importe avant tout des fruits et végétaux américains. Approximativement deux tiers de tous les produits de bois et leurs dérivés, comme la pâte à papier, sont exportés vers les États-Unis.

En 2000, la valeur totale du commerce des sources d'énergies entre le Canada et les États-Unis fût de 21 billions de dollars. Les principales composantes de ce commerce furent le pétrole, le gaz naturel et l'électricité. Le Canada est le plus grand fournisseur dans le monde de pétrole aux États-Unis. Près de 16% du pétrole et 14% du gaz naturel utilisé aux États-Unis proviennent du Canada.

Alors que 95% du commerce bilatéral entre le Canada et les États-Unis ne présentent aucun problème majeur, les deux pays se disputent sur les 5% restants, spécialement dans le secteur agricole et culturel. En général ces problèmes sont résolus à travers des forums bilatéraux consultatifs ou à travers des plaintes à l'OMC ou au département de résolution des litiges de la NAFTA. En mai 1999, les gouvernements américains et canadiens négocièrent un accord sur les spectacles, qui garantira un plus grand accès au marché canadien dans la part de l'industrie du spectacle des États-Unis. Par accord mutuel, les deux pays ont déposé une plainte à la cour internationale de justice à propos d'un litige sur le Golfe du Maine, et les deux acceptèrent la décision juridique qui a eu lieu le 12 octobre 1984. Actuellement, un des problèmes dans les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis porte sur le bois canado-américain, les américains alléguant que le Canada subventionne de façon non justifiée son industrie du bois.

En 1990, les États-Unis et le Canada ont signé le Fisheries Enforcement Agreement, un traité qui servit à empêcher, ou du moins minimiser, la pêche illégale dans les eaux américaines et canadiennes.

Le Canada et les États-Unis signèrent un accord d'aviation pendant une visite du président américain au Canada en février 1995, qui eut pour résultat de faire croitre de manière drastique le trafic aérien entre les deux pays. Les deux pays ont également partagé les opérations du canal maritime du fleuve Saint-Laurent, qui connecte les grands lacs à l'océan Atlantique.

Les États-Unis sont le plus grand investisseur commerciant du Canada. A la fin de l'année 1999, la valeur des actions en investissement directs américains au Canada fut estimé à 116 billions de dollars, ou 72% de l'investissement étranger au Canada. Les investissements américains sont dirigés principalement à l'industrie sidérurgique et minière, pétrochimique, et à la manufacture de machines et équipements de transport, ainsi que dans les opérations financières. En même temps, le Canada est le troisième plus grand investisseur étranger aux États-Unis. La valeur des actions en investissement directs canadiens aux États-Unis fût estimé à 90,4 milliards de dollars à la fin de l'année 1999. Les investissements canadiens aux États-Unis sont dirigés majoritairement à la manufacture, le commerce de gros, le commerce immobilier, le pétrole et les opérations financières et d'assurance.

[modifier] Avec les autres pays

Le Canada fait partie de l'APEC, un bloc économique qui a pour objectif de transformer la région de l'océan Pacifique en une zone de libre commerce qui englobe des pays d'Asie, d'Amérique et de l'Océanie. Le pays fait partie du G8, groupe politico-économique qui réunit les sept pays économiquement les plus puissants du monde plus la Russie.

[modifier] Problèmes

[modifier] Inter-provinciaux

Alors qu'une longue impasse constitutionnelle entre la population anglophone et francophone a traditionnellement divisé le Canada, le libéralisme et la perte graduelle d'intérêt pour le séparatisme québécois de la part des politiciens québécois ont défini les politiques francophones des temps actuels. Ce changement a diminué la tension existant entre les anglophones et les francophones, et une possible séparation du Québec du reste du pays n'est plus considéré comme un grand problème.

Malgré le fait qu'il soit actuellement en phase de croissance économique continue, avec un PIB augmentant de 2,4% par an, cette croissance n'est pas uniforme dans le pays, et se concentre principalement dans les provinces d'Alberta, de la Colombie-Britannique et d'Ontario. Les trois territoires et la plupart des provinces restantes, à l'exception du Québec, rencontrent des difficultés économiques causées par une économie relativement peu diversifiée et d'un chômage croissant, ce qui a mené beaucoup d'habitants de ces régions à migrer pour les provinces passant par une rapide croissance économique.

[modifier] Avec les États-Unis

Un sujet qui préoccupe beaucoup la population canadienne, depuis les premières années du XXe siècle, ce sont les relations sociales, politiques et économiques avec les États-Unis. Malgré le fait que la fuite des cerveaux ait diminué avec la récession économique qui s'est abattue sur les États-Unis entre 2001 et 2003, l'économie du Canada a elle aussi souffert durant cette période. Il y a eu des litiges sur les taxes commerciales, des actions militaires multilatérales, et la controverse sur la législation canadienne qui abordait entre autres les thèmes du mariage homosexuel, l'immigration et l'usage thérapeutique du cannabis, qui ont développé les tensions entre le Canada et les États-Unis. Les deux pays en question paraissent aussi être allés dans des directions différentes sur ces sujets controversés cités plus haut, et cela pourrait générer encore plus de problèmes dans le futur.

Actuellement, les principaux problèmes entre le Canada et les États-Unis, liés à l'économie des deux pays, portent sur les taxes que font payer les États-Unis pour certains produits importés du Canada, qui selon le NAFTA devraient être librement commercialisés entre les deux pays, et à une nouvelle politique douanière des États-Unis, qui devient de plus en plus rigoureuse, engendrant la possibilité d'une chute substantielle du nombre de touristes américains sur le sol canadien.

[modifier] Avec les autres pays

Le Canada possède un litige ancien avec le Brésil en rapport avec les subventions que leurs plus grandes compagnies productrices d'avions (la canadienne Bombardier et la brésilienne Embraer) reçoivent. Tant Bombardier que Embraer reçoivent des subventions considérables de leurs gouvernements. La crise commença en 1996, quand le gouvernement canadien questionna le gouvernement brésilien sur les subventions fournies à Embraer. Le gouvernement brésilien répliqua par des arguments similaires au gouvernement canadien. Jusqu'à aujourd'hui c'est toujours l'impasse et cela affecte significativement les relations commerciales entre les deux pays.

Le Canada a également un litige politique et économique avec l'Espagne. Les pêcheurs espagnols pêchent dans les eaux des Grands Bancs localisés à l'Est de Terre-Neuve-et-Labrador. Ces eaux contiennent de grands bancs de poissons, mais la population de nombre d'espèces est en rapide déclin. En 2000, les pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador se virent interdire la pêche dans la région des Grands Bancs située près de Terre-Neuve-et-Labrador, où étaient localisés la plus grande partie des espèces dont la population était en rapide déclin, ce qui affecta sérieusement l'économie de la pêche locale. D'un autre côté, les pêcheurs espagnols, équipés de navires modernes, pêchent dans la région des Grands Bancs localisée dans les eaux internationales (à plus de 200 kilomètres du littoral canadien), ce qui rend inutiles les mesures prises contre les pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador. En plus de cela il y a souvent des navires espagnoles qui entrent en eaux canadiennes. En 1995, le navire de pêche espagnol Estai fut capturé par les forces navales canadiennes en eaux internationales. Cela amena des protestations de la part du gouvernement espagnol, qui argumenta que ses navires avaient le droit de pêcher dans les eaux internationales. L'Espagne envoya un navire militaire pour protéger les navires de pêche espagnols. Encore aujourd'hui c'est une impasse.

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

• (en) le Canada sur le site CIA World Factbook
• (en) Livre de Michael Howlett et M. Ramesh, The Political Economy of Canada: An Introduction, édition McClelland and Stewart, 1992, ISBN 0195413482
• (en) Livre de Iain Wallace, A Geography of the Canadian Economy, édition Oxford University Press, 2002,0195407733

[modifier] Liens internes

• Liste d'entreprises canadiennes
• Économie de l'Amérique du Nord
• Groupe des 20

[modifier] Liens externes

• Affaires étrangère et commerce International Canada
• étudier au Canada
• La politique des minéraux et des métaux du gouvernement du Canada
• (en) Canadian Economy Online
• (en) CIA World Factbook
• (en) Profil économique du Canada sur economist.com

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